Que peut-on espérer en 100 jours pour un pays en ruine ? Rien de bon mais beaucoup de futilités et des bêtises.
La destitution de la PAN a marqué ces 100 jours. Un acte de barbarie que le monde entier a entendu avec consternation. Puis, la commémoration de l’insurrection du 29 mars 47 où la cérémonie au Mausolée a été honorée par un étranger de nationalité française. Déshonneur ! L’Histoire de Madagascar tourne au vinaigre où une lutte populaire contre la France est sous les directives d’un français. On a délaissé Moramanga, or c’était le centre des mouvements anti-colonialistes. Il n’y avait rien de spécial à Tananarive ce jour du 29 mars 1947, à part les réunions secrètes des acteurs politiques.
L’essentiel était de démontrer la soif de retrouver l’indépendance du pays. Une lutte inassouvie jusqu’à ce jour où la France est encore présente en force même à diriger le pays.
Les forces opposantes se démènent pour changer la situation, comme prendre en main la majorité à l’Assemblée nationale pour la prochaine députation et destituer le pouvoir en place. Mais ce n’est pas encore acquis. L’élu du Peuple, citoyen français et ses acolytes sont en force financièrement. Et l’argent peut tout changer.
100 jours pour démontrer que le pouvoir en place tienne entre ses mains la situation du pays. Un avenir plein de désespoir où une nouvelle gabegie est en gestation. La pauvreté est extrême et tout est noir. Pov’pays riche !