C’est dingue qu’un magazine londonien choisisse leur vedette de leader politique en Afrique. Et c’est plus fort que dingue qu’un candidat soit un président de nationalité française, en exercice dans un pays africain. Bref, les critères sont libres, mais débiles. Un français ne pourrait jamais être élu leader africain, à moins que le magazine ait reçu quelque chose au Tribunal londonien sur l’affaire « Gemfields ».
On s’amuse à nommer les dirigeants africains comme des leaders en quelque chose, meilleurs entrepreneurs, industriels, ou quelque chose de ce genre flatteur mais déplacé, des fois tout le contraire. Soyons réaliste pour le leader politique africain. C’est qu’on redéfinit les sens de la terminologie des mots. Mais c’est de la rigolade. Le manque d’instruction en Afrique est exploité par le magazine londonien, qui en réalité, imagine sur leur fauteuil, au bord de la Tamise, les réalités africaines.
À Madagascar, par exemple, c’est la dictature qui prime. Est-ce un leader ? C’est positif pour les lèche-bottes et les « béni-oui oui », mais jamais pour le Peuple entier. Le président de la République est le grand bâtisseur de l’Afrique, la ministre de l’Economie, meilleure je ne sais plus des Finances et ainsi de suite. Il y a aussi des Prix d’excellence organisés par d’autres organismes bidon. Sachez qu’il faut payer pour participer à ces genres de concours « falsifiés ».
Le magazine Forbes sort également les noms des milliardaires africains, dont trois de Madagascar qui sont tous des Karana de nationalité française. Un malgache de nationalité ivoirienne y figure également. Mais, le classement est plus recherché. Leader ou milliardaire de l’Afrique, tout est louche et hallucinant. Est-ce une nécessité dans le contexte actuel où Madagascar est classé parmi les plus pauvres du monde ? Réflexions…
