Face à la domination incessante du parti au pouvoir de l’élu du Peuple, citoyen français, les adversaires se montrent petit à petit pour s’opposer et pour former un Front. L’idée est encore en gestation, mais d’ici peu, ça va bouger. Depuis le mouvement du Collectif des candidats aux présidentielles, des formations se mobilisent pour sauver la Nation d’une mainmise étrangère, genre franco-Karana, détentrice de l’économie nationale. Et tout semble à croire que cette influence augmente et prend toujours de l’ampleur dans le temps et dans l’espace. Madagascar perd sa richesse et sa dignité, sombrant dans la pauvreté extrême.
Bien avant les élections présidentielles, l’Administration juridique a dévié les lois constitutionnelles pour maintenir le Grand dirigeant au pouvoir. Evidemment, tout le monde était immobilisé, et les démarches ainsi que les actions ne servaient plus à quelque chose. L’élu du Peuple, citoyen français arrive à la tête de la magistrature du pays, sans changer l’ossature du gouvernement, déjà contesté auparavant par l’Assemblée nationale. Bizarre ! Mais c’est pour dire que rien ne va changer dans l’avenir de Madagascar. Une continuation de l’indélicatesse !
Mais tout est révoltant, scandaleux et déshonorant. Les opposants se mobilisent et se montrent, essayant de trouver un chemin pour barrer cette République bananière. Des idées nationalistes et des mouvements de contestation se créent partout. Le Collectif des candidats se transforme en Collectif pour les Malagasy.
Les réformes ? Les financiers étrangers, comme la Banque mondiale entre autres, préconisent le retrait d’un bon nombre de fonctionnaires. Ce qui va dégénérer en une crise populaire. Déjà le manque d’emplois se fait sentir au niveau de la population. Un Front de Libération se crée pour contrer la mauvaise gouvernance et l’anti constitutionnalité. Gouverner c’est prévoir. Va-t-on encore user de l’Armée pour se protéger ?