Les déclarations à l’étranger du Grand dirigeant ne sont que des maquillages bien choisies pour berner le monde. Il n’y a rien qui marche au pays, et c’est une triste réalité. Nous n’allons pas évoquer les bavures diplomatiques et étatiques, c’est hallucinant. À l’heure qu’il est, la situation socio-économique devient dégradante, aggravée par les feux de brousse qui ne cessent d’enflammer une pauvreté extrême. D’autre part, l’insécurité gagne du terrain, où les armes à feu s’exposent au grand jour. Qui fournissent les armes ? Ceux qui les possèdent en permanence. Il paraît qu’on les loue aux bandits, et « fifty-fifty ». C’est pourquoi les vrais touristes ne viennent pas car ils sont au courant de la situation alarmante. Ceux qui viennent sont les « sacs à dos », des habitués pour rendre visite aux « amies » tous les ans. Ils ont leurs visas, contraire à TLS-Contact qui piquent vos sous et vous refusent le séjour pour voir votre famille à l’étranger.
Le Grand dirigeant parle des potentialités touristiques, c’est vrai, les sites sont nombreuses et peuvent rapporter gros. Mais, les mesures d’accompagnement manquent rien qu’à évoquer le temps perdu à l’aéroport international d’Ivato, trois heures d‘horloge, avec un scanner qui marche et la longue sortie des bagages à soute. Puis, l’insécurité des touristes avec le banditisme qui persiste sur les routes nationales. Ces gens-là vont admirer outre les sites brûlés et dégradés, la pauvreté de la population. Heureusement, Il n’y a la plage et la mer.
Il n’y a pas d’industrie à Madagascar à part des unités productrices à petite échelle. Ce sont les étrangers, des Français, Karana et Chinois qui tiennent en main le commerce des produits finis, la cimenterie, les PPN, les zones franches et autres entreprises. La politique d’industrialisation est au stade des discours et des ateliers de faisabilité qui font rêver.
Devant une assistance d’investisseurs, le Grand dirigeant maquille le pays, pour une beauté exceptionnelle et attirante. Mais les réalités sont autres, dommage ! Choiseul est une nouvelle politique économique pour exploiter l’Afrique.
