La Jirama est morte, Vive la Jirama !
Le député Fidèle Razanapera n’a pas hésité à frapper fort durant la session de rencontre à Tsimbazaza avec le ministère de l’Energie, les cadres de la Jirama et les partenaires étrangers. C’est vrai, la Jirama est morte depuis longtemps, mais le pays pense encore qu’elle est là, vivante ou à l’agonie, avec son syndicat et son personnel. Ils discutent sur une morte et une dissoute. Les sous que la Banque mondiale a injectés n’ont jamais servi à quelque chose pour réparer mais pour remplir les poches de certains, car elle est décédée.
Le député-journaliste est direct, comme d’habitude, il commence par les riches Karana. Nous l’avons déjà évoqué à plusieurs reprises, mais personne n’écoute. On accule le ministre de l’Energie à les écarter, mais ce sera voué à l’échec. Pauvre ministre ! C’est une des recommandations des bailleurs de fonds, des centaines de millions de dollars, plus le DG israélien, c’est fini. Or, les gens continuent de payer et de faire la file aux caisses de la Jirama, même si on ne bouffe pas, même si le salaire est insuffisant, il faut payer coûte que coûte malgré la pauvreté.
Il n’y aurait pas solution tant que les Karana et les autres opérateurs français sont là. Ils sont forts, et jouent sur la faiblesse des dirigeants corrompus par l’argent. Crésus Ravatomanga y est également pour quelque chose, étant le Commandant en chef des détournements. Il a utilisé le Roi Rajoelina pour mentir au Peuple avec ses Mégawatts. Mais tout cela est mort ! Les 15% de la population qui utilise Jirama pleurent, et versent chaque mois des « Tso-drano » pour ce malheur qui frappe le pays. Les Karana et autres ramassent, le personnel crie au désastre, et la population subit. La Jirama est morte, Vive la Jirama ! Optez pour autre chose plus vivante, sans les étrangers, qu’ils partent et laissent leurs richesses pour le pays.


