Ruines et désolations ! Le cyclone Batsirai a laissé des dégâts sur son passage ce week-end, traversant l’Ile d’Est en Ouest avec une force terrible selon les prévisions. La côte Sud-Est, notamment les régions de Vatovavy et Fitovinany étaient les plus touchées, étant la zone d’entrée du puissant météore qui, auparavant, a laissé ses traces dans l’Océan Indien, à l’Ile Maurice et à La Réunion.
Madagascar est dévasté malgré les anticipations et les préventions prises avant la venue de Batsirai. Nous évoquons ici, Nosy Varika, l’éternelle victime des cyclones depuis des décennies. Cette localité, déjà disparue, puis déplacée, a été encore ravagée. Sa population, sinistrée continuellement, n’arriverait jamais à se relever pour un meilleur développement. Des mesures exceptionnelles seraient de mise concernant cette localité.
Mais il faut reconstruire les régions ravagées. On compte les morts, les malades, les sans-abris, les habitations, écoles et autres bâtiments détruits afin que la vie normale reprenne. C’est un travail difficile qui requiert un plan bien préparé et solide de la part du Grand dirigeant. Mais il faut également une solidarité franche entre citoyens et surtout politiciens. « Que ça ne soit pas un instrument de propagande ! »
Puis, des matériels et de l’argent vont circuler. Les mal intentionnés vont en profiter. Ce qui est désolant, car c’est le moment de s’enrichir illicitement avec les détournements et les fausses déclarations de tous genres. La vigilance est de rigueur. Les contrôles doivent être stricts avec des suivis rigoureux. Le sérieux devrait être le comportement idéal pour une bonne gouvernance.
Oui ! Il faut reconstruire. Mais, cette-fois, avec une nouvelle vision de l’anticyclone. Il est vrai que tous les ans, les cyclones passent à Madagascar, et c’est toujours les mêmes scénarii concernant les dégâts. Il est temps de viser loin et de maîtriser la situation pour les prochaines années. Pourquoi on n’a jamais créé des habitations solides à Nosy Varika, Mananjary ou Manakara… ? Des maisons, des écoles, des routes et des bureaux qui tiendraient aux forces des vents cycloniques seraient un bon programme de développement pour les villes côtières.
Pour le moment, il faut sauver les populations sinistrées. Elles ont faim et n’ont pas de quoi s’abriter. Les urgences devraient être sur place avec cette reprise de vie difficile. Courage !