Invitée dans une émission télévisée d’une chaîne privée de la capitale la semaine dernière, Sœur Fabiola a fait une étonnante révélation, qui n’a pas laissé indifférents les téléspectateurs et a créé une vive polémique sur les réseaux sociaux. Il semblerait même que les choses soient allées trop loin car Sœur Fabiola affirme que depuis vendredi, elle a reçu des menaces de mort via des appels téléphoniques. Selon la fondatrice du Fiangonana Kristianina Miara-Mivavaka, les personnes qu’elle a parlées durant son interview ayant été confondues avec des personnalités célèbres, elle s’est attiré la foudre de la famille et des fans de ces personnalités. En effet, sa révélation n’a pas manqué de créer de vives émotions car elle concerne des personnes décédées.
Lors de cette intervention en direct, elle a parlé de personnes qui se trouveraient en enfer et qui ont besoin de son aide pour être sauvées. Selon ses explications, la première, qu’on appelle Maman’i Mesià, a été confondue avec l’artiste Taa Tense, décédée il y a quelques années. « Maman’i Mesià était également une artiste, c’était une amie de longue date venant de Toamasina. Elle s’est mariée avec un étranger et a eu Mesià », indique Sœur Fabiola. « Suite à des complications durant l’accouchement, Maman’i Mesià est morte. Son enfant décède également une semaine plus tard », poursuit-elle.
La deuxième personne s’agirait d’un certain Antsohiaro Narovana ou Antsa. « C’était un acteur et sportif. Il était également jury dans les karaoké », décrit-elle. Selon toujours Sœur Fabiola, la famille de Antsa lui a montré sa photo et qu’elle est prête à témoigner qu’il ne s’agit pas de Anja, une personnalité décédée il y peu, comme le suggère les internautes.
Dans les deux cas, il s’agit de malentendus selon Sœur Fabiola. Et vue la tournure que prend les évènements, elle se dit prête à discuter avec les familles de Taa Tense et de Anja pour apporter des explications et lever le voile sur cette affaire. La Présidente du Fiangonana Kristianina Miara-Mivavaka affirme également qu’il ne s’agit pas d’affaire politique et appelle les services de la cybercriminalité à enquêter sur les diffamations faites sur elles sur les réseaux sociaux. Car selon elle, cette affaire est devenue un outil pour diviser les croyants au sein de son église.
L’église Fiangonana Kristianina Miara-Mivavaka organisera ce 5 août un culte au Coliseum Antsonjombe.