La soif de survivre, le simple du quotidien et l’environnement, sans oublier le respect ancestral… Lova Nantenaina, réalisateur du documentaire « Île était une fois », dont l’avant-première était projetée vendredi dernier au Cinepax Ankorondrano, démontre que le film malagasy vit et peut aller loin, très loin même pour s’aligner aux côtés des grands réalisateurs du moment. Toutes les techniques modernes du 7ème Art sont déployées pour un professionnalisme certain de ce documentaire. Le film malagasy renaît de ses cendres avec cette sortie à l’écran pour grand public prévue le 19 mars 2021.
Après son premier film « Ady Gasy », Lova Nantenaina a voulu exprimer dans ce nouveau documentaire le naturel de la vie « paisible » des Iles, La Réunion et Madagascar. Il a réussi car des réflexions se meuvent à la sortie de Cinepax. Ancien journaliste de l’écrit, les idées et les objectifs demeurent les mêmes dans ce visuel : Faire réfléchir le spectateur.
En tout cas, le documentaire est l’exemple d’un travail qu’il faut montrer au public. Ce qui manque dans nos chaînes locales de télévision qui diffusent à longueur de temps des produits de l’extérieur. Le grand pas est fait pour Lova Nantenaina. Les Ramampy, Solo Randrasana et Raintsi peuvent se reposer en paix…
