Sorti par l’édition Antsevasera (sise à Antsiranana) en 2019, le recueil de poésies de Kotoson Luis Mario et de Cerveau Kotoson intitulé « Mes maux, mes mots, mes biens » sonne comme un héritage, un don de soi que père et fils ont effectué au nom et pour l’amour de la poésie.
Le mot héritage a été lâché car parti vers d’autres cieux, artiste dans l’âme Kotoson Luis Mario sociologue de formation, enseignant de carrière et artiste à multiple talent a laissé derrière lui des vers qui ne demandent qu’à être lus, voyager sur les langues de poètes et amoureux des mots de par le monde. Ainsi, dans la première partie de cet ouvrage, on découvre et redécouvre l’homme : sa passion, les êtres chers à ses yeux, ses convictions profondes, le tout saupoudré par la poésie.
Un don de soi parce que le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre et son fils aîné a clairement reçu en extension de son père cet amour des verbes. A la deuxième partie de l’ouvrage, Cerveau Kotoson prend ses marques. De par ses vers libres, ses mots cinglants, il s’est construit son identité poétique à travers un style qui lui est propre. Montrant ainsi d’une manière plus qu’explicite comment l’art de la poésie évolue d’une génération à l’autre.
La combinaison de ces deux mondes est juste délicieuse, un plaisir auquel tout amoureux de la lecture devrait s’adonner.


