METIER DE LA NUIT : Les employés de ces structures crient famine

Depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire, il y a plus de deux mois de cela, tous les établissements nocturnes d’Antananarivo ont fermé leurs portes. Actuellement les employés de ces structures crient famine et demandent une réouverture.

A l’international, on commence à voir dans les informations une réouverture progressive des boites de nuit ainsi que des bars avec un délai de fermeture à respecter. Pour le cas de Madagascar, la loi stipulant la fermeture de tous commerces à partir de 13h ne permet pas à des établissements comme les bars de continuer à tourner. Pour cause, les employés de ces différentes structures figurent parmi les personnes les plus touchées par cette crise sanitaire. Selon l’affirmation de ces employés, ils sont plus de 420 à travailler dans les différents bars, karaokés et boites de nuit d’Antananarivo. Vivant le jour au jour et grâce notamment aux pourboires, ces personnes annoncent qu’ils sont en mode survie depuis le début de la crise et bien que leurs employeurs aient essayé de les aider, actuellement, ils sont actuellement en situation critique également. Ainsi, ils demandent la réouverture de ces structures jusqu’à 22 heures afin de permettre à ces entreprises de survivre à la crise et de ne pas mettre clé sur la porte. Jusqu’ici, il faut attendre ce dimanche pour savoir si l’état d’urgence sanitaire sera reconduit. Ce qui risque d’être le cas vu l’évolution de la maladie actuellement.

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