8ᵉ TABLE RONDE ÉCONOMIQUE : Le secteur privé au cœur du développement de Madagascar

Sous le thème évocateur « Les contributions multidimensionnelles du secteur privé au développement de Madagascar », la huitième édition de la Table Ronde Économique (TRE) a réuni ce mardi 11 novembre à l’Hôtel Radisson Blu Ankorondrano un parterre d’acteurs du public et du privé, malgaches comme européens. Une rencontre stratégique appuyée par l’Union européenne (UE), bien décidée à transformer le potentiel économique du pays en moteur durable de croissance et d’emploi.

Au moment où la nouvelle équipe dirigeante affiche sa volonté d’engager de véritables réformes structurelles, cette TRE tombe à point nommé. L’objectif : remettre le secteur privé au centre de la relance économique, en en faisant non plus un simple partenaire, mais le levier principal du développement.

La rencontre complète le dispositif de Dialogue Public-Privé (DPP), également soutenu par l’Union européenne, en approfondissant les échanges autour de solutions concrètes pour améliorer le climat des affaires et renforcer les synergies opérationnelles.

L’édition 2025 se distingue par son approche pragmatique : mesurer l’impact réel des entreprises sur le développement économique, social et environnemental du pays, valoriser les bonnes pratiques, et identifier des leviers d’action conjointe capables d’accélérer la croissance.

Dans son discours d’ouverture, l’Ambassadeur de l’Union européenne, SEM Roland Kobia, a rappelé le poids incontestable de l’Europe dans l’économie malgache : plus d’un milliard d’euros d’échanges bilatéraux, 33 % des exportations du pays à destination de l’UE, et une balance commerciale positive pour Madagascar. L’Union européenne demeure également le premier investisseur, avec 40 % des investissements directs étrangers et plus de 117 000 emplois générés par les entreprises européennes opérant sur la Grande Île.

Toujours première puissance commerciale mondiale (16 % du commerce international) et principal donateur d’aide publique au développement (42 % de l’aide globale), l’Union européenne se positionne comme un partenaire clé du développement durable malgache.

Au-delà des chiffres, la TRE 2025 marque une étape symbolique : celle d’une confiance renouvelée entre l’État, le secteur privé et les partenaires européens, unis par la conviction que la transformation de Madagascar passera avant tout par les entreprises, l’innovation et la coopération.

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