Les responsables du tourisme ont décidé de maintenir le Salon international du tourisme au mois de juin de cette année. Comme toute l’économie malgache sera affectée par cette épidémie du coronavirus, le tourisme n’en sera pas épargné. Et il est peu probable que les résultats obtenus cette année dépasseront ceux de 2019.
En effet, le tourisme est le principal secteur d’activité qui sera touché de plein fouet par les conséquences de l’épidémie du coronavirus même si cette maladie n’est pas encore constatée dans le pays.La raison est qu’on aurait pu miser sur l’arrivée d’un grand nombre de touristes chinois, une nouvelle clientèle, qui peut facilement gonfler les chiffres.La classe moyenne chinoise commence à voyager en dehors des frontières chinoises.
Seulement, avec cette épidémie et donc le confinement des potentiels voyageurs chinoisdans leur pays, cette hypothèse tombe à l’eau. Et c’est certainement pour cette raison que les responsables nationaux du tourisme lorgnent vers de nouveaux marchés cibles : Inde, Afrique de l’Est, pays de l’Est. Maisces nouveaux marchés présentent des particularités susceptibles.
En ce qui concerne les touristes issus de l’Inde, leur destination principale dans la zone de l’océan Indien est l’île Maurice. Mais il n’est pas certain qu’ils se décideront à faire un détour à Madagascar. Si l’île Maurice profite de la présence non négligeable de touristes en provenance de l’Inde, c’est parce qu’elle présente beaucoup de similitude avec l’Inde (population, culture…).
Quant à l’Afrique de l’Est et les pays de l’Est, ce ne sont pas des pays qui ont la réputation de fournir un grand nombre de touristes. Quoi qu’il en soit, avec cette épidémie, les ressortissants de chaque pays seront moins enclins à voyager à l’extérieur. Et ce qui aggrave la situation, c’est que le tourisme est un secteur d’activité transversal, c’est-à-dire qu’il affecte également d’autres secteurs d’activité tels que l’agriculture, l’artisanat…ainsi que les services.
