Quand le coronavirus sème la panique dans toutes les villes européennes, Madagascar semble se la couler douce comme si de rien n’était. Bien sûr, les responsables de la santé ont maintes fois avancé que toutes les mesures sont déjà prises afin d’épargner le pays de cette pandémie mondiale. Mais toujours est-il que l’on peut être certain que la contagion ne pourra pas être totalement arrêtée par nos frontières.
Et quand on regarde de plus près ce qui se passe chaque jour en Europe, on ne peut pas s’empêcher de penser à tous ceux qui travaillent dans les zones à risques. Pour tous ceux qui travaillent dans les zones les plus exposées (douanes, aéroports…), il est certain que la prise en charge par l’Etat est déjà garantie. C’est également le cas pour les autres personnes dont la prise en charge est assurée par les grandes compagnies qui les emploient (hôtesses…).
Mais d’autres salariés travaillant dans les zones à risques sont quand même exposés au même danger de contamination. On pense, entre autres, aux personnels de l’hôtellerie et de la restauration… Ces gens-là côtoient chaque jour des personnes venues de l’extérieur. Les risques de contamination sont ainsi multipliés.
La protection sociale des employés ne relève pas seulement de l’Etat. L’employeur doit également protéger son employé face à toute situation de contamination potentielle. Ce n’est pas pour rien que certains gouvernements recommandent d’éviter les contacts proches (réunions, ascenseurs, cantines…). Quelles mesures sont prises pour prévenir la contamination de ces employés ?
