COURS DES COMPTES : Quatre millions de dollars des Etats-Unis

Le gouvernement américain a financé un nouveau projet de cinq ans pour renforcer la gestion des fonds publics. L’ambassadeur des États-Unis, Michael Pelletier, et le président de la Cour Suprême de Madagascar, Rajaona Andriamanankiandrianina, ont annoncé un nouveau projet d’une valeur de 4 millions de dollars financé par le gouvernement américain qui renforcera les capacités de la Cour des comptes de Madagascar et améliorera la gestion des fonds publics.

La Cour des comptes est l’institution supérieure d’audit de Madagascar, chargée de contrôler toutes les dépenses publiques et de mener des évaluations des politiques pour l’assemblée nationale. L’Ambassadeur Pelletier a déclaré que « une Cour des comptes indépendante et fiable est un élément essentiel de toutes les nations démocratiques bien gérées et nous sommes fiers de la soutenir pour renforcer les capacités de son personnel, améliorer la qualité de ses audits et élargir son mandat. » Ce projet d’une durée de cinq ans est financé par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et améliorera la gouvernance interne de la Cour, renforcera la communication et l’engagement du public, et rehaussera la qualité et l’impact des audits effectués par la Cour.

Outre le financement du gouvernement américain, la Cour des comptes de France, du Maroc et l’Auditeur Général de Norvège contribuent également au projet, en mettant leur personnel et leurs connaissances à la disposition des auditeurs malagasy. Le programme sera mis en oeuvre par l’Initiative de Développement de l’INTOSAI au nom de l’USAID. Au cours de la cérémonie, le Président de la Cour des comptes de Madagascar, Jean de Dieu Rakotondramihamina, a souligné que « le peuple malagasy mérite une Cour des comptes indépendante, visible et crédible. Aujourd’hui, nous renforçons notre institution pour que le pays puisse avoir confiance dans la gestion de l’argent public. »

Rappelons que l’année dernière, l’aide de l’USAID s’élevait à 114 millions de dollars, dont 62 millions dans des projets du secteur de santé où les États-Unis sont le plus grand pays donateur, et 40 millions pour la sécurité alimentaire dans le sud frappé par la sécheresse depuis 2015.

Vous aimerez aussi