La ville d’Antananarivo est aujourd’hui submergée par les nombreux problèmes auxquels elle est exposée, des problèmes qui mettent en danger la vie d’un certain nombre de sa population : risques d’éboulements de blocs rochers de la haute ville, inondation des bas quartiers à la suite de pluies torrentielles…
Mais si ces dangers sont plutôt ponctuels car ils ne risquent de se produire essentiellement qu’en période de pluie, il existe un danger permanent qui peut se produire tout au long de l’année et cela à tout moment : le dépôt de carburants d’Alarobia.
L’existence de ce dépôt en plein centre d’une zone commerciale toujours en pleine expansion représente un véritable danger qui causerait une catastrophe aux conséquences inimaginables si jamais un incident s’y produisait. A-t-on d’ailleurs les moyens techniques requis pour lutter contre une telle catastrophe ?
C’est une véritable bombe à retardement qui doit être désamorcée dans les meilleurs délais. Et tous les riverains doivent être conscients de ce que représente ce danger. L’unique solution se trouve dans sa délocalisation. C’était déjà programmé et un emplacement était déjà tout trouvé pour accueillir le dépôt. Mais le projet semble être remis aux calendes grecques. Peut-être bien que les décideurs estiment qu’il y a d’autres priorités plus urgentes.
Dans le temps, Alarobia était une zone industrielle et il était tout à fait normal que le dépôt d’hydrocarbures y soit installé afin de faciliter l’approvisionnement de toutes les industries qui y étaient installées. Mais aujourd’hui, les choses ont changé, c’est devenu un grand centre commercial où sont installées de grandes sociétés.
La sonnette d’alarme est tirée de nouveau afin que tous ceux qui sont concernés par ce problème se mobilisent et réagissent en vue d’un démantèlement rapide du dépôt et de sa délocalisation dans un endroit plus sécurisé et sans danger immédiat pour les riverains.
