93,6 % des leaders du secteur prévoient une croissance soutenue, selon l’ADCA INSIDER SURVEY 2025 présentée à Johannesburg lors de l’événement Data Centres in Africa.
À l’occasion de cette conférence continentale, l’Association des Centres de Données en Afrique (ADCA) a dévoilé les résultats de son enquête annuelle. Réalisée avec l’appui de Rising Advisory et le soutien du partenaire STELLARIX, cette étude de référence donne la parole aux dirigeants pour consolider leurs perceptions et anticipations en matière de climat économique, investissements, innovation, durabilité (ESG) et développement des talents dans le secteur des data centers en Afrique.
Une dynamique de croissance portée par la demande numérique
Le développement des data centers constitue un levier majeur de souveraineté numérique, d’attractivité économique et d’intégration régionale. Il permet à l’Afrique de maîtriser le traitement de ses données tout en renforçant les infrastructures nécessaires à des usages émergents tels que le cloud, l’IA, la finance numérique ou encore les services publics dématérialisés.
Madagascar, à la croisée des connectivités régionales et des ambitions écologiques, se positionne comme un maillon technique et stratégique dans l’émergence d’un écosystème de données résilient. Des acteurs comme STELLARIX, fondé à Antananarivo et désormais actif à l’échelle continentale, en sont une parfaite illustration.
Selon l’enquête, 93,6 % des répondants anticipent une croissance forte ou modérée dans les 12 mois à venir, avec une croissance moyenne estimée à 17,5 %. Aucun dirigeant interrogé ne prévoit de recul, ce qui témoigne d’une forte confiance dans les fondamentaux du secteur. Les répondants attribuent cette dynamique avant tout à l’accélération de la numérisation des économies africaines, plus qu’à l’émergence de nouvelles technologies.
Entre accélération numérique et limites structurelles
Cette enquête révèle un consensus croissant : « L’infrastructure numérique est devenue une pierre angulaire du développement économique : elle n’est pas périphérique, elle en est le socle. », déclare Faith Waithaka, Présidente de l’ADCA.
Les résultats confirment l’essor d’un secteur stratégique, cependant toujours confronté à des défis structurels. 77,4 % des entreprises prévoient des investissements significatifs dans l’année, avec une rentabilité moyenne notée à 3,3 sur 5. Malgré des freins persistants (accès à une énergie fiable, financement, régulation), plus de 80 % des répondants jugent le climat des affaires favorable.
À Madagascar, l’environnement technologique reste en développement, mais les initiatives privées et le positionnement régional offrent des opportunités de plus en plus concrètes.
« Le secteur progresse avec plus de maturité : la priorité est désormais de construire des modèles solides, collaboratifs et durables, ancrés dans les réalités opérationnelles africaines », ajoute Paul- François Cattier, Directeur Général de l’ADCA.
ESG : des avancées concrètes avec un accent sur l’efficacité énergétique
La performance ESG moyenne est notée 5,87 sur 10, signe de progrès mesuré mais réel. Les efforts se concentrent sur les gains immédiats et mesurables, notamment l’efficacité énergétique citée par 74,2 % des répondants comme critère prioritaire, loin devant le recours aux énergies renouvelables (22,6 %).
Madagascar, riche en ressources renouvelables (solaire, hydraulique), dispose d’un potentiel sous- exploité pour des infrastructures numériques durables. STELLARIX, qui y développe des solutions intégrant des technologies à faible empreinte carbone, incarne cette vision.
Talents, souveraineté, intégration régionale : les prochains défis
Le développement des compétences devient un enjeu central : 61,3 % des entreprises interrogées ont mis en place leurs propres programmes de formation pour répondre à leurs besoins opérationnels. Bien que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) suscite de l’espoir, son impact reste encore limité à ce stade dans le secteur.
Enfin, la souveraineté numérique gagne du terrain en tant que priorité stratégique, traduisant la volonté des acteurs africains de reprendre le contrôle sur leurs infrastructures et flux de données.
Didier Hung Wan Luk : une ambition africaine née à Antananarivo
« Le potentiel est immense. Ce que nous bâtissons aujourd’hui constitue les fondations numériques d’un continent connecté selon ses propres priorités. Nous croyons en une Afrique numérique souveraine, reposant sur des technologies fiables et adaptées aux réalités locales. Notre engagement auprès de l’ADCA reflète notre volonté de contribuer activement à cette transformation continentale.», conclut Didier Hung Wan Luk, PDG de STELLARIX.
À propos de l’enquête
L’ ADCA INSIDER SURVEY repose sur des entretiens réalisés menée exclusivement en face à face avec des dirigeants de haut niveau dans plusieurs pays africains. L’analyse des résultats a été confiée à Rising Advisory, cabinet spécialisé dans l’analyse stratégique et le plaidoyer au service des associations professionnelles africaines. L’étude couvre six dimensions : climat des affaires, moteurs de croissance, financement, innovation, capital humain, et intégration régionale.
À propos de l’ADCA
L’ Africa Data Centres Association (ADCA) est l’organisation de référence représentant le secteur des centres de données en Afrique. Elle fédère les opérateurs, fournisseurs de services et parties prenantes pour construire un écosystème numérique africain souverain, résilient et durable.
À propos de STELLARIX
STELLARIX est un fournisseur panafricain de services pour centre de données, spécialisé dans la colocation sur mesure, le cloud computing, la connectivité managée et la cybersécurité. Sa mission est d’accompagner la souveraineté numérique de l’Afrique en proposant des infrastructures durables, bas carbone et adaptées aux besoins des entreprises et institutions du continent.

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