Afrique !

Les peuples africains s’entretuent, c’est une réalité. Les conflits sont partout, à l’exemple du Congo, dont la Commission de l’Union Africaine (UA) aurait à résoudre après l’élection de son président. Madagascar est en course dans cette compétition à l’image de Richard Randriamandrato, ancien ministre malgache des Affaires étrangères. Le Roi n’a pas voulu de la candidature de l’ancien président de la République Rajaonarimampianina, plus côté sur cette responsabilité au sein du continent, car il est un opposant, fondateur du Parti HVM. Le candidat malgache a effectué des démarches dans plusieurs pays africains pour des lobbyings. Le Sénégal n’a pas reçu la délégation malgache.

Le candidat du Kenya, Raila Odinga est un farouche opposant du pouvoir, mais a reçu l’approbation de son président actuel, Ruto. Les kenyans se soutiennent sur la scène internationale malgré tout. La politique interne de leur pays ne se reflète pas devant les étrangers. Pour Madagascar, c’est le contraire, on chasse jusqu’au bout l’opposition. On ne se solidarise pas, on se hait jusqu’à la mort. Le Roi a préféré la candidature d’un ancien ministre qu’il a limogé pour avoir soutenu l’Ukraine devant les Nations-Unies. C’est son choix, une décision royale ne se discute pas.

D’autre part, le troisième candidat est le djiboutien Mahamoud Ali, diplomate et ministre des Affaires étrangères, il brigue également la présidence de l’Union africaine, étant bien soutenu par son président. Qui va remplacer Moussa Faki ? La réponse sera connue ce week-end, et le Roi sera sur place pour la tenue d’une réunion annuelle de l’UA. Il va parler de la délégation médicale venue de Madagascar pour soigner les blessés au Congo, décidée durant la SADEC. Est-ce une solution pour dénouer les conflits au Congo ? Déjà Kagame annonce une riposte face à la RDC.

Quoi qu’il en soit, l’UA prendrait une décision ferme sur cette guerre tribaliste au Congo avec le nouveau président élu de la Commission. Qui a placé le bon candidat ?

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