La reconstruction post-Batsirai de régions sinistrées semblerait être difficile si on constate le lourd bilan déjà établi par le BNGRC faisant état de plus 70 000 familles déplacées et plus d’une cinquantaine de morts. Madagascar est fragile durant les passages des cyclones, et c’est incontestablement vrai. Les régions côtières n’ont pas les infrastructures adéquates et les inondations et la sécheresse sont fréquentes dans tout le territoire, fruits du changement climatique.
Le Grand dirigeant pourrait bien faire recours à un appel international s’il juge que les capacités nationales d’adaptation n’arrivent plus à dominer la situation. C’est son rôle envers la population. Il reste à savoir si Madagascar a signé les diverses conventions relatives à ces démarches internationales, afin d’aboutir à l’appel d’aide international. En tout cas, le BNGRC connaît le processus des lignes directives, et c’est le Premier ministre, suite aux diverses informations sur la nécessité, lance l’appel. Mais tout devrait être clair, net et précis.
Pour le moment, il n’y a pas de Task Force, mais c’est le BNGRC qui prend les contrôles des opérations de secours d’urgence et la gestion des matériels. A première vue, la Croix Rouge Malagasy n’est pas sur place, alors qu’elle est « auxiliaire des pouvoirs publics », et a pour rôle d’intervenir dans les catastrophes naturelles. Le Général BNGRC l’a mentionné dans ses interventions télévisées, mais aucune action n’a été faite. Les Onusiens et l’Union européenne arriveront à la rescousse en attente d’un appel.
Les dégâts sont lourds après Batsirai. Mais c’est depuis longtemps que des mesures devraient prises pour les minimiser sur les régions à risque. Nosy Varika va être déplacée encore une fois. Aucune infrastructure anti-cyclonique n’a été construite depuis des lustres… On attend l’appel international du Grand dirigeant…
