La transparence a mis au grand jour toutes les malversations sur la gouvernance et le mauvais comportement de nos dirigeants. L’affaire CNAPS dévoile petit à petit les grosses têtes corruptrices en connivence avec le ministère de l’Economie, et bientôt ce sera le scandale financier de l’année. Puis les sous du Covid 19 ne font que raviver la mauvaise gestion des finances publiques, dont on attend les retombées des enquêtes finales. Ce ne sont que des exemples, mais le gouvernement, mal en point, demeure en ce moment le focus de tous les observateurs.
Il reste à savoir si le Grand dirigeant ferme les yeux sur les affaires douteuses du pays et couvre ses « potes financiers», car rien ne va plus. Les affaires de trafic d’or, de bois de rose et de pierres précieuses sont encore en instance, d’autres seraient en cours d’enquête, et la Justice est corrompue à fond. On se demande si le remaniement du gouvernement va solutionner tout ce gâchis.
Pour revenir à la CNAPS, des projets sur le paiement mensuel des retraités du secteur privé étaient sur le point d’être achevés, puis l’amélioration des salaires des employés. Mais tout a été bloqué en haut lieu, afin de dilapider les fonds. Ce qui a entraîné des lacunes au sein de cette vache à lait de l’Etat. Qui serait le nouveau dirigeant des Finances et de l’Economie ? Car ce serait le messie de l’Etat, à moins que le Grand dirigeant veuille encore l’emprise de son « pote financier» et vide les sous de la caisse, et maintient la responsable actuelle.
En tout cas, tout doit changer et fuir le ridicule au niveau du gouvernement. Sur le plan international, la position malgache est controversée sur la neutralité de la crise ukrainienne. Et la crise économique commence à se sentir au niveau de la population pauvre et sinistrée. On veut une réforme intelligente et profonde qui va dans le sens du développement…
