Après le Burundi et la République Démocratique de Congo, Madagascar est le troisième pays pauvre au monde qui produit moins d’une demi-tonne de CO2 par personne, selon le rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat) ce mois-ci. Ce phénomène qui aggrave la situation alimentaire et la santé sera discutée pour la énième fois cette semaine à Genève. Plus de dix pays pauvres subissent, selon les études, les impacts disproportionnés du changement climatique sur les systèmes alimentaires des pays qui émettent le moins de CO2, dont 0,08% des émissions mondiales.
Les recherches montrent que l’augmentation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère réduit la qualité nutritionnelle des aliments que nous consommons et que les personnes les plus vulnérables à ces conséquences sont les moins responsables de cette augmentation.
Madagascar subit les effets du changement climatique, dont les pays riches sont les grands producteurs de CO2. Outre les crises politiques, les effets du changement climatique sont énormes, à l’exemple de la sécheresse et les inondations, sans oublier la déforestation qui ont des rapports sur la production agricole.
Il est temps de régler cette injustice climatique, dont plusieurs réunions ont été tenues par le GIEC, mais qui n’ont jamais eu d’impact à Madagascar. Où sont les conventions signées sur la taxe carbone ou autres compensations sur ce déséquilibre écologique ? C’est le moment d’agir car le pays sombre dans une grande situation chaotique.
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