Le monde politique malgache est en ébullition en vue des élections pour cette année. Les présidentielles se présentent comme le plus important et les chefs des partis sont présents. Les uns connaissent les rouages et les uns prétendent être déjà au perchoir. Mais la politique prévoit toujours des surprises au cours du temps.
La CENI ne rassure personne sur la date du 9 novembre, étant donné que l’argent nécessaire pour le bon déroulement du scrutin n’est pas encore suffisant, et la LFI n’a pas prévu beaucoup de choses importantes. C’est pour dire que le Grand dirigeant n’a pas pensé aux élections en général pour cette année. D’autre part, les partenaires techniques et financiers ne font plus confiance aux instances étatiques pour des élections crédibles et transparentes.
De leur côté, les politiciens sont déjà sur le chemin de la propagande. D’autres sont encore en mode réflexion, histoire de tâter le terrain. Comme c’est le cas de Rajaonarimampianina, qui vient de rentrer au pays le week-end dernier. Ce dernier amène dans ses bagages, des nouveautés de gouvernance, de nouvelles expériences acquises durant son absence. Il a analysé de loin les réalités et les erreurs de parcours dont la population en souffre énormément avec la pauvreté. Il en connaîtra davantage quand il sillonnera le pays. En tout cas, il a déjà des bottes entre ses mains.
D’ailleurs, tous les partants du starting-block à la course présidentielle prétendent avoir tout. Mais les expérimentés sont autres. Le Grand dirigeant, déjà en préparation depuis longtemps, semble être à l’arrivée, mais les outsiders réserveraient des surprises, jusqu’au jour J. La confiance est en jeu pour la CENI et la HCC. Pour d’autres candidats, qu’importent leurs propagandes, ils ont fait souffrir la population et piller le pays. Personne n’en veut plus. Nous parlons de qui ? Suivez mon regard…
