La Direction de la Communication présidentielle a changé de tête, dont les raisons ne sont pas divulguées, laissant l’opinion dans les diverses supputations. L’essentiel est que l’actualité est de mise et que cette institution joue son vrai rôle. La dernière responsable n’était pas tout à fait à la hauteur, ayant eu de diverses responsabilités hors de son service et laissant de côté le quotidien du Grand dirigeant. La presse locale n’est jamais fournie équitablement des actualités présidentielles, l’obligeant à fouiner partout.
Il n’y a pas de politique dans la Communication institutionnelle. C’est un métier ! Il s’agit de donner des informations au public concernant la personnalité en question, selon les circonstances et les évènements. Il y a des règles à suivre d’une façon objective. Si la politique politicienne rentre dans l’institution, c’est le chaos. Et c’est le danger de cette responsabilité. Feu Tsilavina Ralaindimby était un MFM, mais il s’intégrait parfaitement dans le giron du président Rajaonarimampianina où tout allait bien dans le domaine de la Communication.
C’est pour expliquer que ce domaine est très particulier. Nous, les journalistes, nous n’avons jamais affiché l’adhésion à un tel ou tel parti politique tout en observant l’objectivité. Il reste à savoir si la nouvelle recrue d’Iavoloha sera dans la continuité de l’ancienne ou va changer son méthode de travail avec la presse locale. En tout cas, la ministre de la Communication est allégée de son adversaire. Les femmes d’Iavoloha !
