Pour le moment, le pays est en désarroi avec les catastrophes naturelles. Le Grand dirigeant s’attelle à distribuer des vivres aux sinistrés et ses acolytes en font autant en bourrant le BNGRC de bric à brac, en guise de soutien. C’est classique : le premier est en propagande avant la lettre et les autres, éternels « béni-oui oui » suivent derrière afin qu’on puisse les apercevoir sur les chaines TV. « Nous voilà ! »
C’est la saison cyclonique, un laps de temps de repos pour quitter les bureaux et voir les espaces inondées, de rendre visite aux familles nécessiteuses dont les habitations ont été inondées. Une occasion également pour les partis politiques de se montrer. Puis les associations, les entreprises, et les riches. C’est le moment de se faire voir et se faire connaître pour cette année, l’unique et la seule occasion. Le BNGRC sortira d’ici peu la liste des donateurs.
De l’autre côté des sinistrés, c’est l’occasion unique de recevoir les aides. Pas question de quitter le site, car on se bouscule pour distribuer. Mais on compte déjà les voix pour les prochaines élections à travers le carnet du Fokontany, numérisé et informatisé.
Le Sud du pays n’est pas sinistré mais la population est toujours alimentée par les divers projets onusiens. Il reste combien de régions non sinistrées ?
Mais Malama a occupé les vrais médias pour un petit moment. Il va contribuer sa part de plus de 6 millions d’Ariary à l’Etat en guise d’amende pour avoir dit du mal au Grand dirigeant. On trouve toujours des événements « comiques » dans cette gouvernance. Mais les cyclones se suivent et ne se ressemblent pas. Il paraît qu’il existe des taupes à la Présidence. Une fuite des secrets présidentiels ?
Il y aura sûrement un cyclone bientôt si ce n’est pas un tsunami.
