Madagascar vit une situation très difficile sur tous les points. En matière de gouvernance, l’anti constitutionnalité prônée par le Grand dirigeant se fait sentir, bien qu’il sort récemment de la réunion de l’Union africaine. Va-t-il comprendre ? Quelle sera sa réaction face aux agissements et actes de la HCC ? de la PAC ? du Bianco ? de la Ceni ? Quelles seraient les décisions et les dispositions à prendre face à la Raissagate ? Tout est difficile dans la mesure que tout est mal parti, depuis la prise de pouvoir jusqu’à ce jour. Le pays et sa population acculent toutes les erreurs de gouvernance dont le Grand dirigeant en est le premier responsable. La Justice, censée protéger les faibles, est à sa mauvaise posture, mais cette fois-ci, c’est grave. Les milliards deviennent monnaie courante et se mêlent à la corruption dans un pays, un des plus pauvres de la planète où les riches s’enrichissent illicitement. Une situation jamais connue dans le monde.
Des secrets se révèlent au grand jour, bien que les vies privées et les intérêts personnels s’entremêlent. Quelle gouvernance ! Un remaniement est en vue, et entretemps, les politiciens rentrent en scène en vue des élections. La vie socio-économique est en crise face à la paupérisation et à l’inflation. La population ne vit plus… La scène politique est maintenant à Antanimora avec Raissagate, dont on ne s’attendait pas à de grandes révélations, mais tout est bouleversé.
L’imbroglio politique et la corruption va s’intensifier avec l’arrivée du cyclone Freddy. On le laisse arriver et tout détruire puis on va reconstruire les dégâts. Les milliards vont encore sortir comme d’habitude. Le pays est en difficulté extrême, et le Grand dirigeant n’en est pas conscient. Reconstruire est un moyen pour la propagande politique, une occasion pour faire les discours prometteurs.
