Depuis des décennies, aucunes infrastructures côtières durables ont été faites à l’endroit des catastrophes naturelles, dont les cyclones, qui assomment tous les ans le pays. On se demande si des projets ont été discutés au niveau du Grand dirigeant car en ce moment, des urgences seraient de mise. Chaque année, c’est la même rengaine, des régions sont sinistrées et les populations sont toujours les victimes. Chaque année, on se mobilise et on dépense des gros sous mais jamais, on trouve des solutions pour minimiser les dégâts. Alors, que des budgets sont alloués face aux catastrophes naturelles. Il en est également pour les infrastructures routières, dont les ponts, et les zones inondables.
« Nous n’avons jamais pensé à construire des infrastructures durables » susurrent les observateurs. Tout est à la va vite, et cela entraîne des dégâts durant la saison des cyclones. La politique de la pérennité des biens administratifs n’a pas été la priorité des dirigeants, malgré les « manara-penitra », qui veut dire moderne et durable. Les zones côtières sont toujours abandonnées, et pour la plupart, ce sont les investisseurs, restaurateurs ou hôteliers qui s’en occupent avec les autorités locales, dont le budget est limité ou n’existe même pas. Dans ces zones sinistrées, les maires n’arrivent pas à défendre financièrement son territoire sans l’appui des élus. Ces derniers sont occupés ailleurs aux diverses sessions dans la capitale. Les natifs « intellos » ont quitté également la région pour habiter dans les grandes agglomérations, là où ils arrivent à trouver des écoles acceptables pour leurs rejetons, et y trouvent même refuge en construisant leurs logements ou leurs villas. L’exode urbain et la fuite des cerveaux !
Il est temps de construire des infrastructures durables. C’est nécessaire malgré tout pour un humanisme pour le développement. Ce sont des régions agricoles qui produisent et qui peuvent exporter si tout va bien. Mais, il faut les soutenir sur les infrastructures de base. Pour le moment, on est au stade de la reconstruction. Que ça soit durable SVP !
