Erreur !

Un sujet à l’examen du Baccalauréat est soumis à un comité qui examine la faisabilité et l’acceptation, face à la correction déjà élaborée. Ce comité donne un accord pour le choix du document à faire subir aux candidats. Donc, il ne devrait pas y avoir une erreur de leur part. Mais comme c’était fait à la hâte, il y avait une singularité qui a fait l’unanimité des correcteurs, contraints d’accorder 3,5 points à la question posée. Et le mal est médiatisé, connu de tout le monde.

C’est grave ! Cela démontre beaucoup de choses, entre autres, l’incapacité de celui qui a rédigé le sujet, et de ceux qui devraient vérifier le texte et la correction. Et l’accord d’avoir médiatisé l’erreur pour être connu du grand public dans un examen de grande importance. C’est une honte ! On dévoile le visage de l’enseignement à Madagascar, ses maux et ses problèmes. Le plus important est le niveau des enseignants dont le doute se fait savoir. Sont-ils capables devant leur grande responsabilité qui va déterminer l’avenir des lycéens ? Des questions qui se posent au niveau des ministres de l’Enseignement. Il se pourrait que ce soit déjà une pratique courante dans les examens officiels à Madagascar. Ce manque de sérieux devrait être discuté devant le Grand dirigeant en Conseil des ministres. Mais, suivez mon regard…

Devrait-on médiatiser ou non l’erreur ? Les conséquences créent des polémiques et la valeur du Bac à Madagascar. Quelques bacheliers de 2022 ont eu 3,5 points pour décrocher leur diplôme. Ce serait mal vu quand ils iront à la recherche de l’emploi ou quand ils participeront à un concours pour rentrer à l’Université. Leur avenir est en jeu, ayant un diplôme qui a fait des erreurs dans le sujet d’une matière. Il reste à savoir si la note de délibération est la même sur tout le territoire, c’est-à-dire la moyenne de 10 sur 20 ? L’erreur est humaine… Matière à réflexion.

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