La rentrée scolaire s’annonce difficile, très difficile cette année. Les établissements scolaires annoncent déjà les prix à payer au niveau des parents d’élèves : Exorbitant ! Or le Grand dirigeant a annoncé depuis longtemps, la gratuité de l’enseignement. Ce qui est impossible, devant toutes les dépenses annuelles des écoles publiques ou privées. Ce qui est certain, c’est que beaucoup vont abandonner les bancs de l’école à cause de la crise. Il y a aussi les enseignants FRAM qui l’on doit honorer. L’État n’a jamais mis au point divers problèmes concernant le fonctionnement des établissements scolaires. Puis, les familles n’ont plus les moyens financiers pour scolariser leurs enfants.
Le taux d’abandon scolaire en cours de l’année est également en hausse. Beaucoup ne finissent pas le cursus et les jeunes sont contraints de vagabonder, voire de se soumettre à la délinquance. C’est un des maux des pays pauvres. Et jamais, le Grand dirigeant va trouver de nouvelles voies afin d’améliorer cette situation. L’État détourne les problèmes, et le Grand dirigeant continue son « Sekoly manara-penitra ». « Des écoles sans enfants ou des enfants sans écoles ? »
Le problème réside également au niveau de l’Enseignement supérieur. Vu le nombre de nouveaux bacheliers, des concours sont organisés pour l’entrée dans les filières. Avec le niveau actuel des élèves des lycées, il est difficile d’y accéder, d’autant plus que tout est payant. Sans parler des grèves des enseignants et des administratifs dans les universités publiques, les années blanches sont à craindre. Ils sont obligés d’aller facilement dans les établissements privés, dont le niveau est plus ou moins accessible. Ces établissements qui prennent l’appellation d’ « université privée » pullulent partout avec beaucoup de tapages publicitaires.
L’avenir de nos enfants demeure incertain. La médiocrité règne partout en matière d’enseignement et le Grand dirigeant ne s’en soucie pas. N’oubliez pas qu’ils vont diriger le pays plus tard. Et on comprend la situation actuelle, avec tous les maux possibles et imaginables d’un pays pauvre où règnent l’injustice, la corruption, la mauvaise gouvernance, les détournements de deniers publics, les trafics illicites d’or et de bois précieux et autres ressources…


