Dans notre pays en crise, rien de présage un bon avenir. Il y a trop de futilités de la part du Roi. Au lieu de créer des emplois, des industries, ou des activités génératrices de revenus, il prépare la fête du 26 juin. Une célébration qui commence à être «oubliée» dans la mesure où c’est un leurre pour la population, consciente après plus de 60 ans d’indépendance. Tout compte fait, c’est toujours la France qui fait la pluie et le mauvais temps. Cette pauvreté persistante est l’œuvre majeure d’une longue période de dominance et d’hégémonie économique ne laissant aucun répit et raclant jusqu’au fond de la terre.
Le pouvoir n’arrive plus à relever la situation, saturant sa présence par des discours futiles et mensongers, faisant rêver un monde pétrit par cette privation d’une vie décente, défiant tous les droits humains. Jamais le pays n’a connu une pareille situation, humiliante et honteuse pour un pays connu riche, rien qu’à son sous-sol. Mais tout a tourné au drame à la venue d’un Roi, français et autocrate pour ne pas dire dictateur. Les élections ont démontré que le pays a perdu sa souveraineté et que le Peuple est soumis.
La rivalité entre deux personnalités, Ravalomanana et Rajoelina a entraîné une décadence pour Madagascar et un malheur pour 30 millions d’habitants. Inouï ! Ils sont forts pour avoir malmené le pays à cette situation. Le premier, plus créatif, a essayé de mettre en place un programme industriel. Le second a tout ravagé. Le dernier acte était récemment au Port de Toamasina. On se demande où est-ce qu’ils ont appris à diriger et à développer le pays ? Chut !
Quoi qu’il en soit, une nouvelle politique doit être mise en place pour rehausser le pays à sa place d’honneur. Basta pour les futilités !
