Les étudiants des Universités de Madagascar sont encore dispensés des cours à cause de la grève du Syndicat des Enseignants-Chercheurs qui revendiquent leurs droits, entre autres, les indemnités de recherche, et les heures complémentaires.
Cette situation engendre des problèmes graves pour le pays étant donné qu’un risque d’année blanche pour les étudiants se pointerait à l’horizon. Alors que d’autres difficultés s’aggravent au sein de la vie quotidienne, entre autres, le problème d’emploi et la cherté de la vie, et j’en passe car c’est une longue liste, les étudiants sont réduits à ne rien faire, faute d’enseignants.
D’après le SECES, la réunion avec le Premier ministre le 29 avril dernier n’a rien donné. C’est la raison de la continuité de la grève. Et ce jour, le Syndicat des plus grands diplômés de Madagascar rencontrera la Ministre de l’Enseignement Supérieur pour demander une entrevue avec le Président de la République. Ce grand dominant a promis d’offrir aux dominés un enseignement de qualité et de parfaire les recherches approfondies.
Nous, dominés, nous ne comprenons rien des engagements des grands diplômés avant qu’ils prennent leurs fonctions. Tout ce que nous savons, c’est que les étudiants fréquentent les universités pour de hautes études afin d’obtenir des diplômes comme les membres du SECES et de trouver un emploi digne d’universitaire.
Pourquoi on détourne toujours les paiements des indemnités ou autres avantages des grands diplômés ? Une transparence financière s’impose car en principe, tout est comptabilisé dans la loi des Finances. Quelquefois, les étudiants font aussi leur grève quand il y a un retard de paiement de leurs bourses d’études, ou quand les grands diplômés vaquent à leur responsabilité. Ils s’y mettent maintenant à revendiquer le « Nosy Malagasy » et la lutte pour la « Dégradation de l’Environnement », les actualités à la mode.
Dans cette optique, les dominés n’iront pas dans les universités. Ce n’est pas la peine car ils vont passer leur temps à voir les grands diplômés à faire la grève. Où va ce pays ?

Pour mieux vous servir, l’AMP travaillera dans le respect de tout un chacun, dans la réalité des actualités et de ce qui nous entoure. L’objectivité sera notre mot d’ordre.