Impôts !

La population crie sur les impôts à payer sur leurs maisons et leurs terrains dont la Commune urbaine de Tana impose. « C’est un scandale ! » Une question à Monsieur le Maire : Comment allons-nous payer des sommes énormes dont nous n’avons pas entre les mains ? Est-ce la politique de l’État ? Il est vrai que la population est imposable, mais pas avec une augmentation incommensurable. Une dame à la TV, avec une maisonnette en bois, a payé 8000 ariary depuis 2018, et maintenant 90 100 Ariary.  En tout cas, tout le monde se plaint de cette hausse.

Si tel est le cas des impôts à honorer à la CUA, le Grand dirigeant devrait mettre des mesures d’accompagnement pour que la population puisse payer. Depuis des décennies, il n’y avait pas des arrangements sur les salaires et les pensions de retraite, puis aucune aide sur les constructions individuelles. En ce moment, beaucoup sont au chômage et les emplois se font rares. Déjà, l’électricité et l’eau, malgré une distribution rare de la part de la Jirama, ne sont plus accessibles à la population. Les produits de première nécessité (PPN) ne cessent d’augmenter sur les marchés malgré les promesses. Et voilà que la CUA frappe sur les impôts.

Cette décision ne serait pas accueillie avec satisfaction à tous les niveaux. Le Grand dirigeant devrait voir de près cette augmentation désastreuse et mortelle pour la population. Les transporteurs urbains ont déjà montré leur grogne sur les taxes et les impôts à payer dont aucun arrangement n’a été effectué du côté de la Mairie. Même les points de stationnement coûtent très chers et avec un retard de paiement, ce serait des problèmes, car le prix augmenterait. En fait, la Société municipale qui gère la commune n’est qu’une caisse « douteuse » qui ne servirait qu’à détrousser les citoyens.

Les impôts sont importants pour la gestion de la Commune. Mais quand même, c’est trop. Est-ce que les citoyens sont bien servis ? Allez voir les égouts et les canaux bouchés durant les saisons de pluies, les inondations, les rues truffées de nids d’autruches, des marchés au bord des rues, point de WC… Aucun service public en fonction. Où vont les impôts ?

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