C’est incroyable que des gens réclament encore le président déchu, celui qui a bafoué les élections démocratiques à Madagascar, celui qui est responsable de la pauvreté extrême, source de tous les maux actuels, principal escroc et pillard avec son complice Crésus. Ce dernier est retenu à l’Ile Maurice pour blanchiment d’argent et autres crimes, attendant le verdict de la FCC mauricien.
Concernant la décision finale, on sait pertinemment que le président français effectuera une visite officielle à l’Ile Maurice incessamment. Outre les formalités d’usage du voyage présidentiel, la presse internationale rappelle que cette visite aurait un rapport avec le Roi déchu : « La France vient aussi de subir un échec à Madagascar où le président (Andry Rajoelina) qui était proche d’Emmanuel Macron a été destitué (par des militaires, NDLR). Il y a donc un besoin de rééquilibrage de la diplomatie française dans la région », estime François Gaulme, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Quel rééquilibrage ? Il s’agirait notamment de la position stratégique dans l’Océan Indien dont la question des Iles Eparses. Peut-être aussi, l’argent blanchi par Crésus aurait-il un intérêt particulier pour le Roi déchu, dont la nationalité est française. Un bouleversement de la situation de Ravatomanga serait-il en vue ? Ce qui est impossible avec la FCC.
En tout cas, la saga Rajoelina est terminée. Il serait impossible qu’il reviendrait sur la scène politique à Madagascar, bien que des éléments payés interviennent encore. Hier, à Anosy, lors du tribunal de la Mairesse de la capitale, ils étaient nombreux à scander Rajoelina. Sérieux ? Oui, mais ils seraient déçus et abattus car il a disparu. L’Histoire de Madagascar connaît des bouleversements, mais beaucoup d’anecdotes ridicules et insensées. Il faudrait encore des années pour comprendre le Développement, la Démocratie et les Droits humains.


