Des objets volants identifiés. Ils ont été aperçus ce matin dans le ciel de Tana, faisant des va et vient, comme pour dire « Nous voilà ! » Ce sont les téléphériques du Roi, faisant tourner les têtes des habitants de la capitale. Même dans les bus qui mène au Centre-ville, cela a créé des discussions : « À quoi cela va servir en matière de désengorger les embouteillages, alors que nous sommes sur terre, et nous voilà bloqués dans cette rue ? » Rires et Cris ! « C’est ton argent qui est dedans, et tu dois le prendre ! » Rires et Cris ! « C’est l’argent du Filoha, venant de la France » Hurlements ! « Tu dois le rendre, car il a fait des dettes » Hoooooooo ! « Je ne monterais jamais dans ce truc volant ». Et un autre : « T’as déjà pris l’avion ? » Réponse : « Jamais ». Un autre : « Je crois que c’est la même chose ». Réponse : « Vas-y, toi, je préfère sur terre, je sors de ce bus, c’est trop long les attentes, je préfère continuer à pieds ».
En suivant ces discussions populaires, on se demande si vraiment, les téléphériques sont prioritaires en matière de développement. C’est absurde de dire que les embouteillages vont disparaître, dans la mesure que leurs circuits ne sont pas adaptés pour les gens. En plus, il n’y a pas assez de places dans ces cages vitrées. Et le prix n’arrangerait personne. Il paraît que la Jirama n’est pas concernée dans les installations électriques, alors qu’à chaque essai en l’air, il y a un délestage quelque part. Ce produit inutile requiert beaucoup d’énergie. Et la population devrait rembourser les millions d’euros contractés par le Roi. Pauvreté ne rime pas avec téléphériques. Réflexions !
