La liberté d’expression ne sera jamais morte. Elle fait partie des Droits de l’Homme, sachez-le Madame le Pilier du Gouvernement. Vous n’allez pas empêcher les gens de parler et d’exprimer leurs idées, leurs sentiments et leurs souhaits. Si elle sera morte, comme vous le souhaitez, la Démocratie perdra ses valeurs, et point de développement. Et quand vous parlez de liberté sauvage, c’est l’anarchie. C’est l‘exemple du « Fitsaram-bahoaka », où vos hommes de lois et la Justice n’ont plus leur valeur au sein de la société. Egalement pour les gens qui sont armés illégalement et qui décident de tuer et voler sans foi ni loi des innocents, comme les « Malaso ». Est-ce que l’homme de loi qui a tiré en l’air et que la balle a dévié vers la jambe d’un étudiant de Toamasina a agi avec la « liberté sauvage » ?
C’est pour dire que les discussions dans les ateliers organisés ne valent rien. Ils sont nombreux en ce moment de fin de mandat pour dilapider les sous financés par les bailleurs de fonds et qui ne sont pas utilisés à bon escient dans le développement. Il faut les dépenser à tout prix sinon, le Grand dirigeant n’a rien fait. Combien d’ateliers sont déjà ou en cours de réalisation à l’initiative des diverses associations comme la FES ou autres. « C’est pour améliorer les compétences » dit-on pour les incompétents. De la rigolade ! Où sont les cerveaux recrutés par la Présidence ? Donc, depuis le début de la gouvernance, des incompétents ont travaillé et il faudrait les faire participer dans des ateliers pour s’améliorer.
Tout cela démontre la mauvaise gouvernance et le népotisme flagrant dont le résultat n’est que la pauvreté totale du pays. Tous les responsables sont en Atelier ou en Formation pour le redressement et pour n’importe quoi dont les résultats n’apporteraient rien pour le moment. Car, le moment, c’est la guerre contre les maladies, la faim, avoir un emploi et vivre en sécurité. C’est la liberté !
Dépensez tout l’argent dans les ateliers n’est pas nécessaire du tout, d’autant plus que ce sont des étrangers ou des intervenants qui ne connaissent rien des réalités du pays qui déballent leur savoir-faire. Est-ce que ces gens ont déjà visité Beraketa ou Ejeda ? Non ! Alors déguerpissez chez vous, vous n’êtes pas réalistes mais vous êtes théoriciens des ateliers. Le développement est sur le terrain, mais pas en salle close avec des invités triés et choisis pour accepter toutes théories du pouvoir en place.
