On n’a rien retenu des débats « FESiers » des candidats à la Mairie d’Antananarivo. C’est comme une mêlée en rugby où le demi Abraham, qui joue le rôle d’arbitre, lance une balle au milieu des attaquants et c’est le combat. On cherche à sortir des idées, un plan, une feinte, un plaquage, et c’est la fin du match. C’était de la rigolade, où des intervenants montent sur le terrain pour arrêter la partie. Holà !
Il est temps que la FES n’intervienne plus dans la politique, car on a compris qu’elle crée la zizanie à Madagascar et ne reflète rien de bon pour l’avenir depuis des années. Cette Fondation est la seule qui puisse prendre en main financièrement les débats et qui utilise les journalistes pour leurs idées « hitlériennes ». La preuve, c’est que le pays est encore dans la pauvreté. Cette forme de « colonisation » n’est plus acceptée, et l’État devrait chercher d’autres alternatives dans le financement des débats. À chaque fois que des conférences ou des débats sur les évènements sur le pays sont nécessaires, la FES est toujours partante, car elle a un rôle plus que financier, plus perturbateur. Elle dénigre les luttes populaires comme « 72 », la chute de Tsiranana, celui qui a accepté Maibahoaka dans le temps. Et l’esprit demeure, en coulisse, en catimini, des aides et des soutiens aux journalistes à la recherche de la gloire. Un magazine « intellectuel » dirigé, un site FB qui crée les troubles…
Les débats devraient être conçus au niveau des stations TV, mais pas financés par des fondations ou autres mécènes dont les objectifs sont purement personnels et dirigés. Les résultats ? On ne comprend rien de cette « liberté d‘expression « FES-ssière ».
