Menace !

Quelques membres de la presse n’ont pas eu accès à la passation entre les ministres des Transports à Anosy. C’est une atteinte à la liberté de la presse et le non-respect de la Démocratie. C’est un autre scandale en vue, dont le Grand dirigeant en est le responsable, en tant que premier responsable du pays. Les ministères et autres départements sont les sources d’information pour les journalistes, qui ont pour rôle d’informer la population. C’est un droit fondamental, et sachez que la liberté de presse est fondamentale pour le développement et pour la Démocratie. Donc, cette pratique de museler la presse enfreint au développement du pays.

Les ministres qui ont ordonné l’empêchement de la venue des journalistes vont débuter la pratique néfaste de la dictature prônée par le Grand dirigeant. D’ailleurs, presque toute la presse à Madagascar est entre les mains du pouvoir. Madame le Pilier du Gouvernement a travaillé fort pour arriver à ce stade à travers les régions. Il ne reste plus que quelques titres qui s’opposent au pouvoir. C’est désolant… Une presse à la merci du pouvoir est une honte dans le métier de journaliste. Ce dernier est commandé jusqu’au cou pour couvrir les actions présidentielles et être de mèche avec le pouvoir pour tromper la population.

La dictature commence par museler la presse. C’est une pratique bien connue. Pourquoi les vérités sur les grandes affaires louches, les exportations illicites et les détournements de deniers publics, entre autres sur la Cnaps et concernant les sous du Covid ne sont jamais révélées ? Et les professionnels de la presse avides de vérité sont menacés. Bien sûr, les patrons de presse les congédient et les remercient facilement au cas où les infos sur le Grand dirigeant et le pouvoir dévient vers l’opposition. Les ministères, les départements et autres bureaux administratifs ferment leurs portes aux gens de la presse. Point de liberté !

En principe, la presse est libre et c’est un droit fondamental. Le contraire n’est que dictature. Et l’objectivité en est la principale ligne de conduite qu’il faudrait faire connaître à tout le monde. Si on ne comprend pas cela, la presse va mourir, et la population ne pourrait jamais connaître les vérités de notre pays. Menace sur les journalistes !

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