A l’heure ou le nouveau Maire de la Capitale entame ses actions d’assainissement des rues de la Capitale, il convient également que les usagers lui emboîtent le pas. Dans cette optique, certaines décisions sont requises. Certaines de ces décisions relèvent des usagers propres, mais d’autres doivent être prises au niveau de la Commune ou d’instances supérieures. Le but est toujours le même : de renforcer la sécurité des citoyens et donc de préserver leurs vies.
La première chose à faire est d’interdire l’approvisionnement des stations-services pendant la journée. La circulation des camions citernes à travers les rues de la Capitale pendant la journée présente déjà un grand danger. Un incident peut toujours survenir à tout moment. Et on peut déjà imaginer les conséquences que cela entraînerait si par malheur cela survenait.
D’autant plus que les stations-services sont toujours installées dans des endroits très fréquentés soit par des piétons soit par des véhicules de tout genre. Ce qui augmente les risques. Les pétroliers n’ont qu’à s’organiser avec les gérants de stations-services pour que les opérations d’approvisionnement des stations-services ne se fassent que de nuit.
Une interdiction concerne également tous les moyens de transport public, qu’ils soient collectifs ou non (taxis-be et taxis). Cette interdiction concerne l’approvisionnement en carburant auprès des stations-services quand le véhicule est chargé de passagers. La moindre étincelle, la moindre manœuvre peut provoquer une catastrophe.
Pour les taxi-be, il serait difficile pour tous les passagers de s’extirper à temps du véhicule habituellement surchargé si jamais un incident survenait. De leur côté, nos taximen ont la fâcheuse habitude de ne s’approvisionner en carburant que quand ils ont trouvé un client.
Certes, il est difficile de leur recommander de faire le plein avant de commencer leur journée, les maigres recettes qu’ils récoltent ne les leurs permettent pas. Tout de même, ils peuvent s’approvisionner préalablement avant chaque course quand ils n’ont pas encore de client.
Ces opérations d’approvisionnement en carburants ne devraient plus se faire que quand il n’y a pas de passagers dans les taxis-be ou les taxis. Ces décisions réduiraient les risques pour qu’un désastre survienne. A chacun de prendre sa décision. Mieux vaut prévenir que guérir.

Pour mieux vous servir, l’AMP travaillera dans le respect de tout un chacun, dans la réalité des actualités et de ce qui nous entoure. L’objectivité sera notre mot d’ordre.