La presse est muselée en ce moment. Dernièrement, un président d’une institution a “giflé” par des mots méchants un journaliste qui l’a interviewé. Puis les deux journalistes qui ont accompagnés Élia Rabevahiny de Otrikafo, ont été obligés de restituer leurs reportages, photos et docs aux gendarmes avant d’être libérés à Benenitsy. Dans le Nord, des journalistes d’une station privée ne sont pas autorisés de circuler librement pour leurs reportages à Nosy Be… La liste est longue.
C’est malheureux quand on compare avec les journalistes pépères des stations TV qui travaillent avec le Roi dans un salon du Palais avec des questions-réponses bien préparées.
Pourquoi les journalistes n’ont pu faire leur travail en toute liberté dans l’affaire d’Ambohimalaza ? Et le Roi critique ouvertement que des journalistes deviennent des sources d’informations, à propos de Tv5 et Rfi.
Et l’arrestation de Elia Rabevahiny de Otrikafo ne tient pas debout avec des raisons non-fondees. Quand on veut éliminer les actions d’un manifestant contre Base Toliara, tout est permis. La Société civile est contre l’arbitraire et demande la libération de ce leader politique.
Les harcèlements envers les journalistes et les politiciens démontrent que rien ne va plus au pays. Ailleurs, la diaspora en terre française, subit des pressions (cf. Lettre d’un lecteur). Dur dur !
