Catégorie : Editorial

C’est fini pour le Roi déchu et pour son associé Crésus. Le premier a perdu sa nationalité malgache, et le magnat se baigne en eaux troubles à l’île Maurice.

La décision du nouveau Premier ministre de la Refondation de contrôler toute infraction dans les divers départements ministériels est louable, bien que c’est à point nommée ou même en retard. Les ingrats ont opéré bien avant, détournant les matériels roulants et administratifs dès qu’ils ont senti le roussi depuis le 25 septembre.

Les politiciens en exil sont de retour au pays après l’annonce de la déchéance du Roi. Parmi eux, l’ancien président Hery Rajaonarimampianina du parti HVM. C’est dire que les présidentielles seront chaudes dans la mesure qu’il y a un parfum d’inachevé pour cet homme qualifié de juste et éclairé dans les directives des affaires de l’Etat. On se souvient de beaucoup de choses si l’on regarde en arrière.

Madagascar possède des richesses inestimables qu’il faudrait exploiter à fond. Tsimiroro fait partie du lot, incontestablement, la production d’huile lourde et ses dérivés ne seront jamais utilisés à bon escient pour des raisons « inconnues ». Or, il est temps d’en profiter pour sauver la Jirama.

La Refondation de la République de Madagascar est mise en place, à Ambohidahy, avec toutes les honneurs acceptés par la Nation entière, sauf ceux qui sont encore sous la coupe du Roi déchu. Il est normal qu’il y ait toujours des adversaires, mais c’est toujours comme ça. Ils pensent que leur Roi devrait régner éternellement.

Ça va trop vite, plus qu’un TGV, les évènements et les mouvements. Les déclarations et les communiqués font la course pour un sprint, chacun de leur côté, qui a gagné ? Les militaires du Capsat. Ils dirigent le Conseil militaire, ils sont cinq. Puis les députés, ils sont 130. Il ne faut pas délaisser le trio du Conseil municipal et la GenZ. Mais il y a aussi les forces vives et les politiciens. C’est l’image actuelle pour redresser l’avenir du pays. Bon, on fait avec, on ne délaisse personne, on veut que le mouvement populaire soit une réussite.

Il ne faut plus relâcher le nœud qui relie vers le renouveau et avoir une fermeté totale pour les actions futures. Il est vrai qu’on a laissé échapper le Roi et ses acolytes, mais qu’on ne se laisse pas berner par les éléments négatifs au mouvement GenZ, des profiteurs, fourbes de naissance, des politiciens mort-nés et des parvenus bavards. Les bâtons dans les roues ?

La plupart des hauts responsables étatiques, proches du Roi déchu, sont en cavale. Ils ont pris la fuite, sous la table, après avoir tout bouffé. Parce qu’ils sont coupables, et rien de plus. Ils sont imputés des maux qui ont frappés le pays, la pauvreté extrême, les divers trafics, les détournements de deniers publics, la corruption, l’injustice, l’accaparation des terres et l’asservissement.

Une prise de conscience des réalités de la part des bérets rouges a été annoncée. Capsat se réveille ! On connaît leur attitude reconnaissante envers le Peuple, depuis longtemps. Ces militaires reconnaissent leur responsabilité envers le pays : « Ho an’ny Tanindrazana ». Ce qui va perturber la situation dans la mesure que les forces de l’ordre devraient changer de tactique avec la position populaire des bérets rouges. Ils soutiennent la lutte populaire et reconnaissent que la dictature ne mène à rien.

La violence des militaires a fait des victimes, un blessé à mort sur place à Anosibe et des blessés partout. Si le Roi a commandité les opérations de répression, sachez qu’il est un criminel et qu’il doit payer ses crimes. Les chiffres ont largement dépassé les 22 morts, et les blessés, on ne sait plus sur tout le territoire. Mais ça commence à devenir un carnage ou un génocide.