Pauvreté !

La pauvreté rime avec les feux de brousse. Il n’y a pas d’autres causes possibles et ne cherchez pas : la population a faim. C’est face à cette situation désastreuse que les gens agissent contre le pouvoir actuel du Grand dirigeant. « Il y a trop de dictature et beaucoup de Facebook » dixit un observateur averti. Les gens du pouvoir n’arrivent plus à analyser les réalités et Facebook ne cesse de divulguer des thèmes dont les intentionnés veulent exprimer. C’est pourquoi, on n’arrive plus à discerner qui a raison et qui a une intention de dénigrer. Les réseaux sociaux ont leurs objectifs propres à eux, différents du journalisme. Facebook sort un nom de magistrat dans l’affaire Malama, et tout se rue sur cette rumeur. Qui a dit que c’est vrai ? Ceux qui ont l’intention de nuire l’instruction. C’est pourquoi, la ligne journalistique, le fait d’attendre les décisions judiciaires demeure juste et sage. Facebook est autre chose qu’une intention, voire même une invention qui nuit au journalisme. C’est un amusement pour plaire ou pour déplaire, et on reste là. Beaucoup l’utilisent pour donner des leçons, des félicitations et des attaques personnelles. Mais qui est intéressé, à part celui qui est visé ? Les autres pouffent de rire…

Le Grand dirigeant n’a pas su distribuer les avantages pour les populations, surtout celles  qui habitent dans les forêts. Ils sont oubliés de la carte de la politique. C’est pourquoi, elles réagissent très fort, et utilisent les feux de brousse comme arme de communication. Si vous n’avez pas compris le sens, vous ne savez pas gouverner. C’est le langage des abandonnés, des délaissés, et des pauvres. Des fois, le feu est utilisé par les manifestants de rue. Ils brûlent des pneus ou du bois. Et les Malaso brûlent les maisons après leur passage pour ne pas laisser aucun survivant du village, pour s’exprimer qu’ils doivent voler pour survivre. Comme les bovidés se font rares, ils attaquent la population ou les touristes. Ces derniers sont accompagnés des gendarmes dans leur déplacement sur les routes nationales, mais les populations rurales, délaissées, se décampent dans les forêts. Ils sont mécontents de leur sort, ils brûlent… Ah ! La pauvreté !

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