L’intervention du cardinal malgache à Rome remet les pendules du monde pour faire connaître une situation difficile de son pays, qu’est la pauvreté. Quand un religieux fait un état des lieux de son pays, il est écouté et il est considéré. Le monde est maintenant conscient de la misère à Madagascar, de ce qui est son dirigeant, présent au Vatican, connu pour avoir violé le protocole du dress code, lors des obsèques du Pape François. « Ah ! C’est lui le président de Madagascar ! »
Cette interpellation du religieux malgache est un appel de détresse, du moins pour les catholiques du monde entier. Les actions humanitaires ne suffisent plus et les dirigeants n’ont plus la foi sur l’entraide aux démunis. Le pays ne se relève plus de cette pauvreté extrême face à une gouvernance égocentrique d’un dirigeant, dictateur et fourbe. Des signes que la religion catholique exclut fermement. Notre Roi, si on ne se trompe pas, est un fervent catholique, qui n’oublie pas le Père Pedro à chaque fête pascale à Andralanitra.
Le cardinal, dans son discours, a mis en exergue l’importance de la prière et de la croyance en Dieu. Il doute que beaucoup ne sont pas encore dans la Foi, ou font semblant de croire. Il met en cause cette « dualité » qui n’aboutit qu’à de mauvais résultats dans les affaires de l’État, et que le Peuple subit. Le Christianisme est en danger dans un pays en développement, et les autres religions se déploient en silence. Le Prélat fait allusion aux arabes ou Emirates, sans le déclarer. Danger !
« Religion et Pauvreté » serait un bon thème de conférences-débats comme tout autre. Histoire de faire connaître les idées dictatoriales des dirigeants face aux problèmes sociaux des populations marginalisées. En tout cas, cette intervention de notre Cardinal demeurera « historique » pour le pays et fera réfléchir plus d’un.
