Tapolaka Glady renaît de ses cendres. Le Phénix est de retour. Nous parlons de l’artiste Rossy. Il a fait plus qu’un tabac, le lundi de Pentecôte à Antsonjombe, un carton plein à craquer au Coliseum. He oui ! On attendait ce retour, malgré quelques « Bapampa » par-ci et par là. Mais Tapolaka Glady c’est autre chose dans le monde de la culture malgache. C’est un symbole pour le public qui l’a vécu dans les années 90. Rossy, dans le temps, avait créé un spectacle grandiose qui a bouleversé le monde musical à Madagascar, même à l’étranger.
Le Phénix renaît de ses cendres. Tapolaka Glady nous est revenu avec des nouveautés, bien sûr, mais les airs d’antan ont résonné à antsonjombe. On les connait les chansons de l’artiste qui habitait à Mahamasina. Ce qui place Rossy en haut du podium de la culture nationale. A-t-il délaissé la politique ? Peut être. Il n’a pas donné ses avis sur son parcours parlementaire, mais tout ce qu’on sait, c’est qu’il est contre ce qui ne va pas. Porte-parole des bas-quartiers, l’ancien élu se battait hautement en faveur des faibles. On a su également qu’il s’est mis à la riziculture. En tout cas, on a apprécié Tapolaka Glady. Merci Rossy !
Ce Phénix met en cause la prestation de nouveaux artistes qui s’amusent à imiter des tubes étrangers dans leurs créations artistiques pour la Culture malgache. Rossy a mis en exergue le « Hira Gasy » avec des musiciens et des instruments originaux. Ce qui n’est pas suivi par nos jeunes talents. Le pays, depuis un certain temps, a perdu ses valeurs culturelles avec des chansons « copiées » de loin. Rossy et ses amis veulent les remettre sur les rails. On attend maintenant Jaojoby, le roi du Salegy. Sûrement qu’il s’y met. Ah oueeee !
