Les nouveaux ministres ont un an pour leur contrat-programme. C’est un deadline impératif instauré par les dirigeants pour avoir de bons résultats pour le développement du pays. Mais un an ou 365 jours, qu’est-ce qu’on peut réaliser ? Rien ! Le temps limité ne permet pas d’aboutir à quelque chose de concret et de durable. Ceux qui redoublent pour un nouveau mandat ont-ils réalisé quelque chose ? Une transparence est de mise de la part du Grand Dirigeant. Qui a fait quoi durant ces 365 jours passés ?
La plupart du temps, c’est le Grand Dirigeant qui est présent partout. Et les ministres sont en arrière-plan comme d’habitude. Depuis le premier mandat du Gouvernement, les réalisations ont été axées sur des finitions ou des débuts des projets de l’ancien président déchu aux dernières élections présidentielles. Nous n’allons pas polémiquer sur cela, mais c’est la vérité. Les nouveaux projets en vue, c’est le stade des Barea et le Palais de Manjakamiadana. Les routes nationales ne sont pas encore terminées. Et les hôpitaux et les écoles font défaut.
Il fallait atténuer les grèves, des fois inutiles. L’administration coloniale a institué les ECD, ELD, et autres formes de petits fonctionnaires qui n’arrivent jamais et au grand jamais au bout du mois. Pourquoi nous n’arrivons pas à changer la situation ? C’est de l’égoïsme ! Et on recherche des hauts emplois avec de hauts diplômes avec des salaires exorbitants. Donc, une réforme de l’administration est de mise, étant donné que cette inégalité entraîne que de mauvais résultats. Que peuvent faire les ministres sans leurs administrés ? Il reste aussi à savoir si leurs projets bénéficient d’un budget suffisant pour aboutir. La plupart du temps, tout part en carburant, en matériels domestiques ou autres réparations ou achats de véhicules et c’est fini. Les infrastructures d’urgence et les projets de développement sont dans les tiroirs.
Un an, c’est rien pour réaliser un contrat-programme. C’est de la contre performance pour travailler vite mais sans résultats satisfaisants. Améliorer d’abord les salaires des employés pour une meilleure motivation et aussi le côté humain. La satisfaction ne serait plus loin. Pour le moment, on attend les objectifs « obscurs » de l’IEM, dont des projets importants seraient révélés à la population.

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