Refus de développement !

Replantation des terrains exploités.

Allons, nous faisons appel à des investisseurs à l’étranger, dont dernièrement les français et nous refusons la Base Toliara pour le développement du Sud-Ouest de Madagascar. Est-ce un acte de sabotage ou un refus de développement ?

La Base Toliara développe un projet de sables minéralisés de classe mondiale à Madagascar pour produire de l’ilménite, du zircon et du rutile. Ces produits sont utilisés dans la production de pigments blancs pour la peinture, les plastiques et le papier ainsi que pour la céramique et la métallurgie. Le projet est situé à Ranobe, à 50 kilomètres au nord de la ville de Toliara dans le sud-ouest de Madagascar. Il existe deux sites en Afrique, et l’autre est au Kenya. Base Toliara s’engage en faveur de la durabilité environnementale, de la transparence et de la création d’opportunités au profit, en particulier, des communautés locales de la région de Toliara et de l’économie malgache en général. Donc, le développement réel du pays. Au Kenya, le succès est total, et l’exploitation apporte un apport considérable au développement de leur pays.

Des mouvements de contestation se créent partout pour que ce projet tombe à l’eau. Et on se demande où se trouvent les problèmes ? Il s’agit tout simplement de mettre au clair les tenants et les aboutissants du projet pour que le système gagnant-gagnant soit respecté. Maintenant, l’Etat semble fermer les yeux pour ce projet. Or, le Grand dirigeant n’a jamais l’idée de nier cette initiative de développement. Le ministère de tutelle, entre les mains du premier ministre devrait voir de près cette situation qui pourrait changer le visage du Sud-Ouest de Madagascar.

L’exemple de Tolagnaro pourrait bien susciter des idées novatrices pour mettre en marche Base Toliara. Si la population présente des réticences au développement de leur région, c’est pour des raisons politiques. Des éléments mal intentionnés empêchent l’innovation vers la marche du progrès. Il est tout à fait normal que toutes les questions environnementales seront remises sur le tapis et il y a toujours des solutions à chaque problème. Puis les questions de redevances devraient être claires et nettes pour qu’il n’y ait pas d’exploitation inéquitable. Car, c’est souvent les cas dans ces types de projet. Soyons francs et lucides sans omettre la place de l’Homme dans la société. Le contraire n’est plus de mise. On ne refuse pas le développement, mais on honore les hommes et sa dignité.

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