Reine !

RIP Queen Elisabeth II ! Sa première qualité est de pouvoir et savoir équilibrer la Commonwealth, après le règne de la Grande Victoria. Cette dernière a laissé des traces atroces dans les colonies anglaises. Madagascar avait également son Royaume, dont la dernière Reine, Ranavalona III a trépassé après des atroces moments d’exil à l’étranger.

C’est la colonisation française qui a évincé le Royaume de Madagascar en 1896. La Reine a dû laisser l’avenir de son Peuple et de son pays à la France. Un évènement « oublié » mais toujours ressenti dans les cœurs des malgaches jusqu’à nos jours. La France a imposé ses lois afin d’exploiter le pays jusqu’au bout pour devenir une puissance mondiale, à l’image des britanniques. Mais la reine Elisabeth II avait une « souplesse » extraordinaire pour conserver son pouvoir au sein de la Commonwealth. Les pays de la Communauté française n’avaient pas cette chance d’aller loin, vers le développement.

La France est toujours à Madagascar, pressante et contraignante, comme d’habitude. La politique ne va pas changer même si les hommes passent. Ce sera toujours l’exploitation de nos richesses sous une autre forme. C’est la colonie française qui a changé la mentalité des malgaches, les divisions ethniques, la corruption, et la mauvaise gouvernance durant les 70 années de colonisation et les premières années de l’indépendance.

L’après Bouchard ? C’est la même rengaine. Il n’y aurait pas de visas pour visiter les familles en France car TLS Contact est une société française qui prend ses ressources financières sur les demandes refusées. Les français arrivent toujours « sacs aux dos » et investissent au pays, en octroyant des prêts auprès des banques françaises. Les malgaches n’ont pas ce privilège dans son propre pays. Certains vont évoquer encore les Iles Éparses, dont il n’y aurait plus d’issue. Même le Grand dirigeant n’évoquera plus ce thème à la tribune des Nations-Unies.

Les pays colonisés du monde ont servi à la montée des pays européens, pour leur suprématie économique. Mais, les blancs demeurent des blancs, la différenciation des peaux persiste. L’humanisme est encore loin.

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