« Nous avons vendu nos voix contre un sac de riz et de l’argent que le parti Orange nous a proposés. » C’est la déclaration des filles, mères et des dames célibataires pauvres des bas-quartiers d’Antananarivo. C’est normal avec la pauvreté qui sévit, leurs voix sont vendables, elles n’ont plus de respect pour leur dignité, déjà qu’elles ont des enfants à nourrir, sans pères, ou des pères inconnus. Ce sac de riz et les sous gagnés n’arriveront pas jusqu’à la fin du mois, mais c’est déjà quelque chose.
L’élu du Peuple, citoyen français a visé juste pour gagner des voix facilement, et sa déclaration avant le scrutin du mercredi 11 décembre 2024 est une preuve suffisante pour démontrer que les élections n’ont plus de valeur à Madagascar.
À Antananarivo, les électeurs ont boudé les bureaux de vote avec un taux de participation de moins de 30%. C’est grave pour un pays qui se déclare démocratique. Puis, une autre aberration et celle des ordonnances, dont la date a été arrêtée au mois de Mai 2024, mais la CENI l’a encore prolongée juste avant le scrutin. Et les irrégularités, on n’en parle plus.
Le paysage électoral est pourri à Madagascar avec le pouvoir actuel. Les citoyens ne s’intéressent plus au vote, tellement qu’ils ont envie de vomir dès qu’on en parle. Il n’y a que le pouvoir qui impose ses lois et ses ordonnances, et se fait élire dans des conditions inhumaines et sauvages. « Il dirige le pays comme il veut, il triche comme il respire ». Il n’y a plus de respect pour la citoyenneté, la morale et l’éthique, tout s’en va.
L’élu du Peuple, citoyen français est heureux, avec ses « copains » et ses camarades. Il est fier de diriger un pays le plus pauvre du monde, où tout est entre ses mains. Ridicule !
