Combien de milliards de dollars la Banque mondiale et le FMI ont-ils alloué pour aider notre pays ? Nos gouvernants ne savent même plus à quoi répondre, tellement les aides sont nombreuses et incalculables. Il y a aussi celles que le PNUD offre dans plusieurs secteurs de développement. Mais, hélas, rien ! Madagascar s’appauvrit de jour en jour et la population vit dans la misère totale.
Récemment, le premier gouvernant du pays a offert du matériel à des élèves du primaire. Un geste symbolique pour dire qu’on fait quelque chose. Mais, en réalité, la plupart des enfants ne reçoivent rien pour la rentrée scolaire, or normalement, ces aides doivent être perçues dans les salaires des parents avant la rentrée. Les employeurs des secteurs privé ou étatique doivent considérer en priorité ces aides pour faciliter la vie familiale. Et ce n’est pas le rôle du gouvernant de distribuer un petit quelque chose pour quelques élèves. C’est de l’hypocrisie !
Dans plusieurs régions de l’Île, les élèves parcourent à pied des kilomètres pour aller à l’école. Arrivés là-bas, essoufflés, l’enseignant n’est pas là. Il est parti pour une semaine pour toucher son salaire en ville. Et les élèves sont contraints de rentrer pour aider leurs parents pour le travail des champs. D’autres enfants ont arrêté la scolarisation car les parents n’arrivent plus à prendre en charge les dépenses. Et la qualité des enseignants ? Ils sont de l’école de FRAM, avec en poche, un diplôme de BEPC, sans formation pédagogique. Les résultats sont catastrophiques, voyez les résultats du Bac. Ceux qui arrivent à l’Université subissent les grèves des enseignants chercheurs. Ils quittent très vite pour chercher du travail ailleurs. Qu’importe, taxiphone ou chauffeur ou receveur de bus… Réalité oblige !
Mais les aides arrivent des institutions financières internationales, des Banques ou des Fonds importants pour aider et appuyer les programmes de développement des pays les plus pauvres du monde. Cela depuis des décennies, mais sans résultats palpables pour la population.
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