La fête du Travail, le 1er Mai, est le symbole de la lutte ouvrière dans le monde. Les syndicats se mobilisent pour démontrer leur force et leur existence par des défilés et des déclarations, notamment des doléances sur leurs conditions de travail, leurs salaires et leurs avantages par rapport aux droits.
À Madagascar, il n’y a plus de respect pour les travailleurs et les ouvriers. Ils sont soumis par les ordres et les conditions des patrons, la plupart des étrangers, Français, Karana, Chinois ou Arabes. Les Mauriciens font partie du lot des patrons qui font la loi dans le monde du travail indianocéanique, où des pressions sur des travailleurs malgaches ont été relatées sur la toile.
Force est de constater que le monde du travail à Madagascar est en difficulté avec la faiblesse des investissements de l’Etat, point d’industries, ni d’entreprises en vue, celles qui sont en place déclarent en faillite. Seules les entreprises étrangères marchent, mais leurs travailleurs ne sont jamais satisfaits de leurs conditions de travail. Harcèlements divers et menaces.
Les fonctionnaires ? Ils ne travaillent pas, car on a réduit le budget des ministères. Quel ministère travaille en ce moment ? Qu’est-ce qu’ils ont produit pour le pays ? Rien ! Mais ils reçoivent chaque mois leur bon de caisse. Leur travail est de remplir les lieux où le Roi se déplace et ils applaudissent à chaque phrase, sans comprendre, bêtement.
Ce sont les travailleurs des entreprises franches qui souffrent de leurs conditions. Bien sûr, outre les harcèlements divers, leurs salaires devraient être considérés. Les syndicats s‘y mettent, mais ils ne sont jamais écoutés. D’ailleurs, ils sont également menacés et le pouvoir les déteste à fond. Pour ce 1er Mai 2025, ils ont eu l’autorisation de se manifester, mais sans couleurs politiques. Mais les syndics sont des politiciens… Pourquoi un travailleur d’une entreprise française de transport aérien a été licencié ? C’est la force de la politique. Ceux qui sont au pouvoir ont le droit d’ordonner un renvoi des travailleurs dans les entreprises. Ridicule ! Ecoutez bien les doléances des travailleurs, demain, Fête du Travail, Mesdames et Messieurs au pouvoir.
