Madagascar est un des plus grands producteurs de vanille dans le monde. Mais son système de production demeure encore entre les mains de quelques exportateurs qui veulent s’enrichir sur le travail des paysans. Auparavant, dans les premières années d’indépendance, tout allait bien avec la mise en place des coopératives agricoles qui définissaient tout, à partir de la production, en passant par les traitements jusqu’à l’exportation. Mais tout a disparu, et c’est vraiment dommage d’avoir « tué » ces coopératives.
En ce moment, l’Etat prend en main la situation, mais tout est chamboulé avec les exportateurs qui fixent les prix à leur avantage. Les paysans producteurs sont surexploités sur la vente de leur production verte, après des jours sans sommeil contre les voleurs « missionnaires » des exportateurs. En ce moment, tout le monde est exportateur, une filière sans foi ni loi.
Il est vrai que cette filière est exceptionnelle, dans le cadre des produits d’exportation et les prix dépendent des fluctuations dans le monde. L’Etat devrait remettre en place les coopératives dans les normes internationales. C’est la seule façon de sauver cette filière où tous les adhérents distribuent les dividendes et les bénéfices d’une façon équitable.
Maintenant, les paysans producteurs souffrent des mauvais traitements qu’ils subissent dans cette filière. Plusieurs ateliers ont été faits mais voués à l’échec suite aux malversations des exportateurs. Il faut reconnaître que c’est également une source de devises comme tous les produits exportés. La vanille de Madagascar, bien connu dans le monde entier, est en difficulté. C’est désolant !
