Pourtant habitué aux séries de nouvelles nominations aux hauts emplois de l’Etat, le conseil des ministres de ces derniers temps semble avoir été plutôt avare en la matière. Le 6 novembre dernier, seule celle du nouveau gouverneur de la Banque centrale, Henri Rabarijohn, a été décidée. Une semaine après, le 13 novembre, deux nouvelles nominations sont intervenues, respectivement celle du Directeur général de l’Office malgache des Hydrocarbures (OMH), Jean Baptiste Olivier et celle du Secrétaire exécutif… intérimaire du Fonds routier, Sarah Lila Ida Raparson.
Mais à part ces trois organismes qui ont, certes, toute leur importance et nécessité pour le bon fonctionnement des services publics, deux autres n’ont pas encore jusqu’ici leur Directeur général respectif. Il s’agit d’abord de la Cnaps (Caisse nationale de prévoyance sociale) dont le poste est vacant depuis le limogeage de Raoul Arizaka Rabekoto, le 20 mars 2019. Et de même pour le cas du DG de la Jirama dont le dernier titulaire a été Olivier Jaomiary qui fut évincé le 14 août.
Pour rappel, notons qu’au niveau de certains ministères, la situation est aussi à peu près la même. Par exemple, le ministère des Affaires étrangères (MAE) est dirigé par un intérimaire, en l’occurrence le Premier ministre Christian Ntsay, depuis la démission de Naina Andriantsitohaina en raison de sa candidature à la prochaine élection communale à Antananarivo. C’est également le cas du ministère de l’Energie, de l’eau et des hydrocarbures qui a été confié au ministre des Postes et des télécommunications, Christian Ramarolahy, depuis l’éviction de l’ancien titulaire Vonjy Andriamanga.

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