SOMMET DES PEUPLES DE LA SADC 2025 ET 5ème SOMMET DU MOUVEMENT DES PEUPLES DE L’OCÉAN INDIEN

Alors que les chefs d’État et de gouvernement de la SADC se réunissent pour leur 45ème sommet ordinaire à Antananarivo – Madagascar, le 17 août 2025, les mouvements sociaux, les agriculteurs ruraux, les syndicats, les groupes de femmes, les jeunes, les organisations de la société civile et les communautés de première ligne de toute la région de la SADC se sont aussi réunis à Antsirabe – Madagascar, du 15 au 17 août 2025, pour le Sommet annuel des peuples de la SADC organisé par le Réseau de solidarité des peuples d’Afrique australe (SAPSN) en partenariat avec le Centre de recherches et d’appui pour les alternatives de développement – Océan Indien (CRAAD-OI). Le Sommet des peuples s’est tenu sous le thème : « Reconquérir notre avenir: construire des économies souveraines, faire progresser la justice en matière de dette et amplifier le pouvoir des peuples face à l’injustice climatique et au néocolonialisme ».

Rien à attendre des Américains

Toavina Ralambomahay

« Les citoyens opposants n’ont rien à attendre des Américains, de la Sadc, de l’Union européenne encore moins de la France. Que ce soit à propos de l’Irangate (Boeing), de la tenue du sommet de la Sadc (Août 2025), des différends avec l’Union européenne ou de la non-rétrocession des Nosy Malagasy, les citoyens opposants doivent se débrouiller seuls. »

Impressions d’une diaspora sur les mauvais agissements des représentants du pouvoir

Je me permets de vous écrire afin d’attirer votre attention sur une problématique préoccupante concernant certains individus se présentant comme agents d’espionnage malgaches, qui, par leur incompétence et leurs abus d’autorité, nuisent gravement à la vie des ressortissants français étrangers, tout en ternissant injustement l’image de Madagascar à l’échelle internationale.

AMNESTY INTERNATIONAL : Les autorités n’ont pas protégé ni aidé les Antandroy déplacé·e·s du fait des sécheresses aggravées par le changement climatique

Sécheresse Sud Madagascar

Les autorités malgaches n’ont pas protégé ni aidé les milliers d’Antandroy qui n’ont pas eu d’autre choix que de quitter leur région d’origine, l’Androy (dans le sud de Madagascar), depuis 2017 à cause des famines imputables à la sécheresse, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport.

ENGAGEMENTS PRIS DANS LE CADRE DE L’EPU DE MADAGASCAR : Appel d’Amnesty International pour une action immédiate et concrète

Répression de manifestation à Madagascar

« Il existe un écart considérable entre le tableau brossé par les autorités malgaches dans leur réponse aux recommandations formulées par les États membres lors du quatrième cycle de l’Examen périodique universel (EPU), mené par le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU), et la réalité dans le pays. »

ÎLES DU NORD DE MADAGASCAR : La société civile exige la transparence du pouvoir central

Partager avec l’opinion publique internationale l’évolution des faits relatifs aux petites îles du nord de Madagascar est important et nécessaire. Actuellement, à Nosy Sakatia, la tenue d’une table ronde réunissant les habitants de l’île accompagnés par différents experts qui vont les aider d’un côté, et l’entreprise Green Mada Land ainsi que les autorités qui la soutiennent de l’autre, constitue la prochaine étape urgente.